En mai 1994, 4 associations (Les Voies d’Elles, Young Gays, David et Jonathan et Rando’s) décidaient d’unir leurs forces et de créer ce qui à l’époque s’appelait CIGALE (Collectif Interassociations GAys et LEsbiennes).
Aujourd’hui, Le Centre LGBTI de Grenoble (comme il s’appelle depuis 2013) a bien grandi !
Après de nombreuses années passées dans un tout petit local, nous avons depuis 2019 un lieu bien plus grand qui nous permet de développer les activités de la quinzaine d’associations et commissions qui constituent désormais le Centre LGBTI.
Même si 3 décennies sont passées et que nous avons vu des avancées certaines quant à nos droits, obtenues non sans mal, du chemin reste à faire et l’histoire (comme le présent) nous a bien appris que rien n’était jamais acquis de façon certaine.
Les LGBTIphobies sont toujours bien présentes et continuent à impacter nos vies à de nombreux niveaux et les attaques, notamment sur les droits des personnes trans, sont bel et bien d’actualité en France.
De plus, la situation actuelle aux USA nous montre clairement que la communauté LGBTQIA+ est toujours une cible privilégiée des gouvernements réactionnaires.
Dans ce contexte délétère, il nous semble primordial de pouvoir se retrouver, partager nos histoires, célébrer notre communauté et passer des moments ensemble qui nous donnent de la joie et de la force.
C’est pour ça que nous vous invitons du 19 avril au 17 mai 2025 à différents événements que nous espérons riches, conviviaux, enrichissants et inspirants !
Tous les évènements sont gratuits ou à prix libre.
Le Centre LGBTI est accessible PMR.
Pour se protéger un maximum des virus aéroportés, le Centre LGBTI est équipé de purificateurs d’air, nous aérerons les espaces le plus possible mais nous vous conseillons vivement le port du masque (masques à disposition au Centre).
Trop longtemps considéré·e·s comme des objets à étudier, des anomalies, des déviant·e·s à la norme cishétéropatriarchale tantôt malades, pervers·es, criminel·le·s ou même divertissant·e·s, des membres de la communauté LGBTQIA+ reprennent en main leur histoire, nos histoires, et la montrent, la racontent à leur façon.
Comme tous les 3èmes samedis du mois, retrouvons-nous pour une après-midi de jeux, créations artistiques, papotages autour d’un goûter.
Animation spéciale : Atelier de création sur le thème de la journée.
Site internet et Instagram de Lake.Â
Des portraits de personnes trans, loin du voyeurisme ou de la médicalisation (nudité partielle).
Nous avons le plaisir d’accueillir cette expo au Centre jusqu’au 6 juin.
Après avoir publié deux livres sous forme de journal, Hélène nous propose avec beaucoup de générosité un voyage en texte et en musique autour de son vécu de femme trans.
Notre histoire, nos histoires, celles qu’on apprend pas à l’école.
En présence de l’auteur puis petite collation.
« Dans la poussée de luttes sociales puissantes qui irriguent la France des années 1960-1970, un slogan résonne comme un mot d’ordre: «Lesbiennes, pédés, ne rasons plus les murs!» Au cœur du cortège de la manifestation du 1er mai 1971, l’homosexualité scintille pour la première fois dans les rues, pour ne plus jamais s’éteindre. C’est une histoire de folles, de pédés et de lesbiennes, une histoire d’amitiés, d’amours et de désirs politiques, une histoire de personnes qui luttent pour exister, revendiquent leur droit à la différence et exigent de vivre ici et maintenant.
De l’explosion du Front homosexuel d’action révolutionnaire aux Groupes de libération homosexuels et aux antennes du Comité d’urgence anti-répression homosexuelle, cet ouvrage entend réhabiliter par sa synthèse vibrante le passé de celles et ceux qui se sont promis de ne plus jamais raser les murs. »
Depuis plusieurs années, une grande soif de transmission se fait sentir dans la communauté LGBTQIA+. Les projets d’archives communautaires se multiplient et se fédèrent notamment grâce au réseau Big Tata et Grenoble n’est pas en reste !
Sur place broûter (brunch/goûter) en continu et bar sans alcool.
En automne 2024, porté notamment par la préparation des 30 ans du Centre, un nouveau groupe s’est monté pour créer des archives LGBTQIA+ à Grenoble.
Après une brève présentation de son travail, la Commission animera un moment d’échanges autour d’une frise chronologique autour des moments qui ont fait la grande et la petite histoire du mouvement LGBTQIA+ en Isère , que nous vous proposons de créer de façon collaborative.
Des dates clés aux petites anecdotes, venez ajouter votre touche écrite ou dessinée à cette frise qui sera bien sûr conservée dans nos archives par la suite.
Nous espérons que ce moment sera aussi l’occasion de beaux échanges entre différentes générations de notre communauté !
Le cinéclub qui met des paillettes et de la rage plein l’écran, vous propose une projection de plusieurs films sur la thématique des archives, en présence de certain·e·s des réalisateurices.
Un documentaire sur les Lesbian Herstory Archives, le fond d’archives lesbien autonome créé en 1984 à New York.
« De Buenos Aires jusqu’à Hanovre, ce roman-photo révèle les luttes, les vies d’exil, le deuil, mais aussi les heureux souvenirs de femmes trans comme Magali, Maria Belen, Ivana et Carla qui œuvrent à protéger un trésor de sept mille photos : l’Archivo de la Memoria Trans Argentina. »
Montage d’images d’archives des UEEH réalisé par le collectif d’archives LGBTI+ de Marseille Mémoires des Sexualités.
Quatre étudiantes se lancent sur la trace d’anciens membres de groupe militants engagés en faveur des droits LGBT et partagent leurs rapports à la militance, leurs souvenirs et surtout l’envie de connaître une lutte plus joyeuse.
JJ suit le voyage d’Ami et Popo Ă New York au printemps 2022. Sur les traces de Jill Johnston (1929-2010), les deux gouinxes enquĂŞteurices rencontrent des personnes qui ont connu Jill critique de danse, Jill lesbienne radicale, Jill performeuse, etc. Les multiples facettes de Jill sont autant d’accès aux hĂ©ritages lesbiens, Ă la place des gouinxes dans l’art et aux corps dans les espaces militants. Le film s’inscrit dans une sĂ©rie dĂ©diĂ©e Ă Jill Johnston, comportant une pièce chorĂ©graphique et un livre publiĂ© aux Ă©ditions Brook.Â
En présence de l’équipe du film.
Cette journée est célébrée chaque année dans de nombreux pays depuis 2005 (la mention de la biphobie a été ajoutée en 2015).
La date du 17 mai a été choisie en référence au 17 mai 1990, date à laquelle l’OMS a enfin retiré l’homosexualité de la liste des maladie mentales (elle ne retirera la transidentité qu’en 2018).
Et pour finir en beauté ce mois anniversaire, qui passera le relais au Mois des Fiertés, nous vous proposons une journée festive !
Comme tous les 3èmes samedis du mois, retrouvons-nous pour une après-midi de jeux, créations artistiques, papotages autour d’un goûter.
Animation spéciale : Koréoké (on essaye de suivre ensemble des chorégraphies simples projetées sur le mur)
En extérieur, sous le porche à côté du Centre.
Après sa belle prestation à la scène ouverte au Centre LGBTI l’an passé, on invite Atyma à nous faire tout un concert !
Sonorités électroniques entre ambiances planantes et énergiques.
Klar Obscur enfile sa queer·ass pour incarner Cuni·gonde, socièrespécialiste de l’empoisonnement à l’art·scènique.
Trio queer vener pour faire bouger ta tête et le cistème dans lequel on retrouve Klar Obscur !
Participation à la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation au Monument de la Déportation, Esplanade des Communes Compagnon de la Libération - Place Paul Mistral.
Membre de l’association Les Oublié·e·s de la mémoire, qui œuvre à la (re)connaissance de la déportation pour motif d’homosexualité et sa reconnaissance en France et au-delà , le Centre LGBTI participera à cette commémoration annuelle pour rappeler qu’hier, comme aujourd’hui, notre communauté est une des cibles principales de tous les fascismes.